Mon parcours

J’ai effectué mes études de médecine dans le sud de la France et lors de mes différents stages en tant qu’externe je me suis passionné par la chirurgie et notamment la chirurgie plastique et la chirurgie de la main. Ce qui m’a fasciné dans cette spécialité ce sont toutes les techniques de microchirurgie et de reconstructions faciale et mammaire. Par la suite, j’ai effectué mon internat en chirurgie plastique et j’ai commencé à m’intéresser à la médecine esthétique et aux soins de la peau car je me suis rapidement rendu compte que la chirurgie était certes très efficace pour retendre la peau et lifter le visage mais que les techniques chirurgicales avaient aussi leurs limites.

Il vaut mieux prévenir que guérir

Il est évident qu’un médecin ou un chirurgien ne peut pas tout, notamment pour ce qui concerne la qualité de la peau. Dans ce domaine comme dans bien d’autres, il vaut mieux prévenir que guérir. Une personne qui fume, qui ne met pas de crème solaire et qui ne prend pas soin de sa peau au quotidien aura un vieillissement accéléré de son capital cutané. En France, nous avons un déficit flagrant de moyens sur la prévention, d’après l’OCDE, les pays européens consacrent un budget très limité à la médecine préventive: la moyenne européenne est de 3% et seulement 2% pour la France.

Pour en revenir à notre sujet, les soins du visage sont essentiels en prévention pour garder un capital cutané intacte. Les soins du visage nécessitent un effort quotidien ainsi qu’une bonne hygiène de vie et aucune injection de botox ni lifting chirurgical ne peut remplacer cela.

La décision de me lancer sur les réseaux sociaux

Fort du constat qu’il existait un réel manque d’informations sur l’importance de la préservation du capital cutané, je me suis lancé sur les réseaux sociaux. J’ai pris le pseudonyme « Beautydecoded » pour bien séparer l’activité sur les réseaux sociaux de mon métier de chirurgien plasticien. Dans mes vidéos j’essaie d’apporter des informations solides et concrètes et lorsque que je veux communiquer sur un sujet, j’essaie toujours de retrouver un ou plusieurs articles scientifiques pour étayer mon propos même si ce n’est pas toujours évident dans le domaine des soins du visage. Néanmoins on voit que le sujet intéresse de plus en plus la communauté scientifique. Si l’on regarde sur Pubmed (une base de données scientifiques), en 2015 seulement 43 articles ont été écrits avec le mot « skincare » dans le titre, 98 articles en 2018 et 243 en 2021. Il s’agit donc d’un sujet en plein essor et ce n’est pas pour me déplaire, après 20 ans à lire des articles de médecine, lire des articles scientifiques sur les soins du visage apporte un peu de fraicheur. D’autre part, j’aime aussi parler alimentation et activité sportive car leur impact sur notre santé physique et mentale est énorme.

Le microbiome, un monde encore méconnu

« Paix sur la plaie aux germes de bonnes volontés » il s’agit d’une citation datant de plus de cinquante ans de Raymond Vilain, un chirurgien plasticien. L’interêt pour le microbiome dans la cicatrisation des plaies n’est donc pas nouveau mais cet intérêt concernait un nombre restreint de personnes à cette époque. Dans mon service c’était une phrase que l’on répétait souvent et cela a surement contribué à l’intérêt que je porte au microbiome cutané.

Ces dernières années, les études scientifiques sur le microbiome nous permettent d’y voir plus clair sur le rôle primordial du microbiome dans la survenue de l’acné et de l’eczéma. Le constat est clair, le problème n’est pas qu’il y a trop de bactéries à la surface de la peau mais que les mauvaises bactéries ont pris le dessus sur les bonnes bactéries ! Il faut donc prendre soin de son microbiome. Pour le futur cela ouvre de nombreuses opportunités thérapeutiques au niveau médical notamment pour le traitement de l’acné, de l’eczéma mais aussi en anti-age. Au niveau cosmétique, il est intéressant que ce discours commence à être audible et l’on voit que de plus en plus de marques parlent de prébiotiques et du microbiome mais de mon point de vue il ne suffit pas d’ajouter un prébiotique pour que la formulation du produit devienne microbiome « friendly ». Par exemple si une marque ajoute simplement un prébiotique à un nettoyant avec un surfactant agressif cela ne transformera pas ce nettoyant en bon produit cosmétique pour préserver le microbiome.
Il faut regarder donc la formulation globale du produit et c’est tout l’avantage des soins du visage de Gallinée, la formulation globale des produits favorise une bonne diversité du microbiome. La plupart des ingrédients sont d’origine naturelle et sont choisis avec justesse sans tomber dans les écueils du tout bio.

Si vous vous voulez connaitre mon avis sur Gallinée vous pouvez aller sur mon site internet dédié aux soins du visage, BeautyDecoded.